Mon plus grand travers, c'est ma déraison. J'ignore si c'est le résultat de l'influence parentale ou seulement une interprétation de mots entendus. Chez moi, c'est la foire du pathétique, l'attachement à l'autre prime sur le reste. Je ressens tout ce passé sentimental, lorsque je suis ravagée par les réactions d'autrui. L'indifférence n'est pas si rare, je pense même qu'elle est la bannière de tout à chacun. Ce qui m'interpelle en fin de compte, c'est qu'ils tentent de justifier cette indifférence, cet oubli propre à l'être humain - à ce que je vois -. Seuls les actes comptent. Peut importe pourquoi vous avez abandonné ou oublié l'autre, vous l'avez fait. On a toujours le choix. J'ai été déçue, je ne devrais plus, mais je suis encore une enfant. Drôle de constat : je n'ai jamais été autant enfant que maintenant que j'ai grandi. Je suis tiraillée. J'aimerais vraiment que manger des cerises, le regard dans le vague suffise...plus longtemps.