Vendredi 26 juin 2009 à 16:48

Tss, tss, tss, le monde sombre là, non ?

Dimanche 15 mars 2009 à 20:44



Quand on nait Salade, l'huile et le vinaigre vous tombent du ciel, c'est long difficile et incertain de s'en défaire.

Samedi 14 mars 2009 à 17:24

"Il est de notre devoir de tout faire et même plus pour sauver ce monde. (...) J'espère me tromper, je n'y crois pas, mais je l'espère. un univers mental ne renonce jamais à lui même si des forces extérieures ne l'y contraignent pas..."
Bertrand Meheust - Philosophe pessimiste méthodique sur France inter ce matin vers 9h -

Vendredi 13 mars 2009 à 22:53

Je n'évolue pas, comme beaucoup de gens. On dira que grâce à mon environnement j'ai eu une enfance heureuse, ma vie est douce, bien je dirai plutôt qu'à cause de lui, j'en suis là. Alors bien sûr je ne regrette absolument pas, tout était beau, plein d'espoir, j'étais heureuse. Bon, il y a eu les non-dits, les choses que je sentais, et la solitude, le désarroi ; qui m'ont peut être rendue lucide sur l'homme à un moment. Mais maintenant je suis une moisissure dégoutante qui n'a plus rien à dire. N'ayez pas pitié ou ne riez pas de ce que je dis, la seule différence entre vous et moi c'est que vous ne le savez pas. Je n'évolue pas, c'est fou comme ces quelques mots peuvent avoir l'effet d'un coup de poignard. Il sonne la fin de quelque chose. Surtout, si vous en êtes au stade du "je sais ce que je vaux", n'allez pas plus loin. Ne doutez pas de vous, vous êtes capable ou plutôt vous pensez l'être puisque vous ignorez que vous avez des faiblesses et des lacunes aussi énormes que le grand canyon. Ca marche comme ça : le voilage de face empêche la lucidité mais cultive l'assurance, elle amène la confiance en les idées qu'on exprime. Sans cela, vous n'osez plus rien dire, et la seule personne à qui vous voudriez prouver que vous pouvez plus à déjà statuée sur votre cas. J'étais cool, maintenant je suis calme. Ah, évidement je suis moins fatiguée. Forcément quand on sait que nos petits problèmes de merde n'en sont même pas, ça aère. Maintenant, j'ai envie de violence. Ca se ressent dans mes compositions d'art plastique. Je n'ai plus la patience d'antan. Je veux que ça aille vite et que ça dérange. Créer une tension entre l'oeuvre et celui qui la regarde, faire un lien. Envoyer un gros coup de masse au centre de la composition, faire gicler de la peinture rouge ou bleu, je n'ai pas encore décidé. L'idée derrière cela ? Aucune, ça fonctionne à l'instinct. J'ai voulu avoir une démarche intellectuelle dans toutes mes autres créations, maintenant je m'en fous. Il n'y aura personne pour y chercher un sens, pourquoi lui en donner un ? Si vous voulez absolument quelque chose, je dirais la représentation de mes pulsions mêlée à une envie profonde de déranger celui qui regarde, de l'énerver, qu'il soit aussi tendu que je le suis. Qu'il s'emporte. Pour ça, simplement une poire remplie de peinture rouge, une étiquette : "appuyez ici" et la curiosité des gens. Le résultat : mon rire, et la preuve du matérialisme, du manque de sens de l'humour, de l'égo humain. Je sais comme j'aurais réagis, je sais que je me serais emportée, à cause de mon égo en ce qui me concerne. Ca sera succulent. Aucun intérêt, je vais au bout de mon inutilité, de mon mutisme, de ma connerie, pour pouvoir allez au delà. Je veux pas stagner, par simple esprit de contradiction. Je ne veux pas vous ressembler. 


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