Oui, l'humeur est une pute, elle se donne aux atmosphères en échange... En échange de quoi d'ailleurs ? De rien, l'humeur est une salope pas une pute. Je laisserai cette phrase, le titre sonne trop bien pour qu'on lui retire sa poésie. Je ne pensais pas, que ce soir, je vous aurais raconté ce baiser, d'ailleurs, je ne le ferai pas... C'est juste que... sa douceur me revient, en même temps que le dégoût des gens, mes pairs particulièrement. Que vous dirais je ? Je n'aime plus mystifier le réel. Un baiser est un baiser, que ce soit le premier ou pas. C'est ce qui nous lie à celui à qui l'on accorde sa bouche, qui compte. Mais, ça, je crois que les gens ont fini par l'oublier. Les filles et les garçons sont comme l'humeur.
Il faudrait que je me dépêche, mon humeur s'est donnée à l'atmosphère parking de nuit, et c'est presque terminé. Mais, quand j'écris, je ne vais jamais vite. Ce doit être une des rares choses que je fais tranquillement. Un tas de futilités est passé par ma bouche, par mes mots aujourd'hui. Je crois que je noie le poisson, les mots trahissent la pensée. Et ils ont une vérité qui diffère d'une personne à une autre. Autant ne pas parler.
Ce que je connais le moins, c'est moi. Parce que, en surface, je peux être n'importe qui. Mais, si ça se trouve en profondeur, nous sommes tous les mêmes. Dans ce cas, il suffit que je fasse mon marché de l'être, et que je me tienne à mon choix en essayant d'être influencée le moins possible. Mais, au fond, ça me plait de naviguer, c'est ce qui est à mon sens, le plus énervant. Je vais vous laisser sur quelques mots de Byron*, tiens.
***
"Le bien, le mal, la vie, la puissance, les passions, tout ce qui anime les autres êtres, tout a été pour moi comme la pluie tombant sur le sable, depuis cette heure qui n'a pas de nom. - Aussi n'ai-je désormais plus de craintes ; la malédiction qui pèse sur moi m'a rendu inaccessible aux terreurs du vulgaire ; ni les désirs, ni l'espérance, ni l'amour mystérieux d'un objet terrestre ne feront jamais palpiter mon coeur"...
"Il y a en moi,un pouvoir qui me retient et me condamne à l'affreuse fatalité de vivre, - si c'est vivre, que porter en soi l'aride et déserte solitude de son esprit, d'être soi-même le sépulcre de son âme. Déjà j'ai cessé de justifier mes actions à mes propres yeux, et ceci est le dernier symptôme du mal".
Il faudrait que je me dépêche, mon humeur s'est donnée à l'atmosphère parking de nuit, et c'est presque terminé. Mais, quand j'écris, je ne vais jamais vite. Ce doit être une des rares choses que je fais tranquillement. Un tas de futilités est passé par ma bouche, par mes mots aujourd'hui. Je crois que je noie le poisson, les mots trahissent la pensée. Et ils ont une vérité qui diffère d'une personne à une autre. Autant ne pas parler.
Ce que je connais le moins, c'est moi. Parce que, en surface, je peux être n'importe qui. Mais, si ça se trouve en profondeur, nous sommes tous les mêmes. Dans ce cas, il suffit que je fasse mon marché de l'être, et que je me tienne à mon choix en essayant d'être influencée le moins possible. Mais, au fond, ça me plait de naviguer, c'est ce qui est à mon sens, le plus énervant. Je vais vous laisser sur quelques mots de Byron*, tiens.
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"Le bien, le mal, la vie, la puissance, les passions, tout ce qui anime les autres êtres, tout a été pour moi comme la pluie tombant sur le sable, depuis cette heure qui n'a pas de nom. - Aussi n'ai-je désormais plus de craintes ; la malédiction qui pèse sur moi m'a rendu inaccessible aux terreurs du vulgaire ; ni les désirs, ni l'espérance, ni l'amour mystérieux d'un objet terrestre ne feront jamais palpiter mon coeur"...
"Il y a en moi,un pouvoir qui me retient et me condamne à l'affreuse fatalité de vivre, - si c'est vivre, que porter en soi l'aride et déserte solitude de son esprit, d'être soi-même le sépulcre de son âme. Déjà j'ai cessé de justifier mes actions à mes propres yeux, et ceci est le dernier symptôme du mal".
Extrait de Manfred
G.