Vendredi 28 août 2009 à 2:48

Oui, l'humeur est une pute, elle se donne aux atmosphères en échange... En échange de quoi d'ailleurs ? De rien, l'humeur est une salope pas une pute. Je laisserai cette phrase, le titre sonne trop bien pour qu'on lui retire sa poésie. Je ne pensais pas, que ce soir, je vous aurais raconté ce baiser, d'ailleurs, je ne le ferai pas... C'est juste que... sa douceur me revient, en même temps que le dégoût des gens, mes pairs particulièrement. Que vous dirais je ? Je n'aime plus mystifier le réel. Un baiser est un baiser, que ce soit le premier ou pas. C'est ce qui nous lie à celui à qui l'on accorde sa bouche, qui compte. Mais, ça, je crois que les gens ont fini par l'oublier. Les filles et les garçons sont comme l'humeur.

Il faudrait que je me dépêche, mon humeur s'est donnée à l'atmosphère parking de nuit, et c'est presque terminé. Mais, quand j'écris, je ne vais jamais vite. Ce doit être une des rares choses que je fais tranquillement. Un tas de futilités est passé par ma bouche, par mes mots aujourd'hui. Je crois que je noie le poisson, les mots trahissent la pensée. Et ils ont une vérité qui diffère d'une personne à une autre. Autant ne pas parler.

Ce que je connais le moins, c'est moi. Parce que, en surface, je peux être n'importe qui. Mais, si ça se trouve en profondeur, nous sommes tous les mêmes. Dans ce cas, il suffit que je fasse mon marché de l'être, et que je me tienne à mon choix en essayant d'être influencée le moins possible. Mais, au fond, ça me plait de naviguer, c'est ce qui est à mon sens, le plus énervant. Je vais vous laisser sur quelques mots de Byron*, tiens.

***

    "Le bien, le mal, la vie, la puissance, les passions, tout ce qui anime les autres êtres, tout a été pour moi comme la pluie tombant sur le sable, depuis cette heure qui n'a pas de nom. - Aussi n'ai-je désormais plus de craintes ; la malédiction qui pèse sur moi m'a rendu inaccessible aux terreurs du vulgaire ; ni les désirs, ni l'espérance, ni l'amour mystérieux d'un objet terrestre ne feront jamais palpiter mon coeur"...
"Il y a en moi,un pouvoir  qui me retient et me condamne à l'affreuse fatalité de vivre, - si c'est vivre, que porter en soi l'aride et déserte solitude de son esprit, d'être soi-même le sépulcre de son âme. Déjà j'ai cessé de justifier mes actions à mes propres yeux, et ceci est le dernier symptôme du mal".
Extrait de Manfred

G.
 


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Dimanche 23 août 2009 à 21:08

Je dois dire, qu'il faut dire, que parfois nous sommes surpris. Si je m'attendais à cet été, certainement pas. Il est passé à une folle vitesse, et j'ai l'impression de l'avoir occupé. Et pas seulement avec l'imprévu. Ce qui m'étonne d'ailleurs, après tout ça, c'est d'être encore capable de parler de la vie. Je veux dire, des vanités stupides de l'existence, avec autant de joie et de légèreté qu'avant. Je ne veux pas être rabat-joie, c'est simplement que la vie c'est juste le fait d'avoir un coeur qui bat.

Au bout de ces deux mois, je navigue entre trois états : l'angoisse, l'indifférence, et la joie euphorique (non, non, je ne change pas de pays). N'est ce pas le cas de tout le monde ? me direz-vous. Et bien, là est tout le problème. Je me demande où est passée ma légèreté pessimiste. Je suis terriblement vulnérable et à fleur de peau. Alors qu'il est temps d'évoluer, (non, pas de jeter des dés, de voler et de huer, mais bien d'évoluer), le sentimentalisme m'envahit, quelle horreur.

Qu'y puis-je ? Et bien, je peux à coups de missiles psychologiques défoncer les barrières mentales qui se sont insinuées en moi depuis ma naissance. Et, ne me dîtes pas que ça n'est pas si évident, ça l'est, c'est juste que j'ai perdu le chemin. Ca reviendra sans doute, mais quand ? C'est assez drôle pour moi, vous savez, d'écrire ces articles. Je sais que vous ne pouvez imaginer le ton de mes mots. Et, ça c'est vraiment comique. 

Il s'avère que je n'ai à cet instant plus rien à dire ici. Alors bonsoir cher(s) lecteur(s).


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Ps : Ne soyez pas timide, dîtes moi, quel ton ?


Lundi 17 août 2009 à 21:25

J'avoue que je ne sais plus vraiment que vous raconter. Vous êtes peu à me lire, et je ne retire rien de l'écriture. Si demain je me prenais en main, peut-être me soulagerais-je pour un temps. J'ignore et me fous. Il y a peut-être quelque chose. Ce retour à l'enfance alors que j'aimerais m'échapper. Je ne suis plus une petite fille mais ils sont si nombreux à parler de moi comme telle. Inconsciemment. Qu'importe en vérité. Qu'importe sauf parfois. Ils me dégoûtent, me sont insupportables par moment, tous. Qui sait ? Ca n'est peut-être qu'un passage. Peut-être qu'à force de dénigrer les cases, je suis tombée dedans ?

Il paraît aussi, que je réfléchis à l'envers. Drôle d'idée, plaisante idée, au fond. Je ne suis pas vraiment à l'aise avec moi même en ce moment. C'est une sensation étrange. Elle m'avait quittée depuis bien longtemps. Je me dérange, je ne me conviens pas. Comme engoncée. M'occuper me rend toujours plus légère. Alors j'attends et je vis pour attendre.

Puis là, j'ai littéralement envie de raconter n'importe quoi. Par exemple, hier soir j'ai vu un pommier embrasser mon chat. Et, les crevettes applaudissaient. Bonsoir, mon chapeau est déjà tombé.



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Quoi ?

Lundi 10 août 2009 à 13:46

Le néant s'oppose à nous chaque fois que nous creusons profondément. C'est pour cette raison, sans doute, que peu de personne creuse. J'aurais développé l'idée, mais je me trouve ce soir à écouter la radio. Il faudrait vous décrire l'ambiance : Une demoiselle assise à cette table, qui avait déjà vécu tant d'histoires, écrivait. La chaleur étouffante de ces éternelles soirées estivales sur les épaules, le vague à l'âme et l'euphorie à la surface de ses pensées. Elle ne pensait pas vraiment, elle avait juste envie de trouver les mots justes. Oublier les répétitions, manier le verbe comme elle fait toubilloner sa main lorsqu'elle a décidé de dessiner. Elle désaprouve, c'est ce qui est le plus comique. Les apparences sont révulsantes, la vérité n'existe pas dans les illusions. Mais c'est un être paradoxal, c'est un être humain. Oui, elle aime les pléonasmes. Ils usent les mots. D'ailleurs, elle oublie ce à quoi elle songe, elle commence sa phrase et ne peut plus la finir puisque  déjà une autre pensée l'a traversée.

Non, ce ne sera pas fini, je n'ai pas envie. L'inachevé n'est pas mon genre, peut-être que ce soir, je suis tout à fait autre chose. Les pièces ont bougé. Une nouvelle partie d'échec a commencé. Ou alors rien, autre chose. Pamplemousse. Zigomar aussi sans doute.




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