Michel Fugain et le Big Bazar : "Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant ça va commencer... Et, surtout, rappelez vous que vous avez eu vingt ans". Hier soir, résonnait dans la voiture pourtant silencieuse ces lambeaux d'une autre époque. Souvent, quand nous rentrons de ce fameux Noël, règne dans la voiture des accents de mort proche. Ou du moins, ces journées pathétiques me font dramatiser. De toutes façons, c'est bien connu : le dramatique fait vendre. Quoiqu'il en soit, je songeais qu'il devait être douloureux de voir la jeunesse s'estomper et la mort se dessiner dans une ride. C'est caricatural, mais j'aime assez la métaphore, alors je laisse le stéréotype qui va gentiment venir coller à ma peau virtuelle.
Mon avenir à moi aussi est barré.
Je me demande à quelle moment les enfants perdent l'innocence et la certitude que " tout ira bien ". Parce que c'est bel et bien faux, et l'angoisse nous étreint, quand notre candeur d'enfant disparaît au profit de considérations d'adulte si concrètes que cette ancienne certitude nous paraît bien sotte.
Mon avenir à moi aussi est barré.
Je me demande à quelle moment les enfants perdent l'innocence et la certitude que " tout ira bien ". Parce que c'est bel et bien faux, et l'angoisse nous étreint, quand notre candeur d'enfant disparaît au profit de considérations d'adulte si concrètes que cette ancienne certitude nous paraît bien sotte.