Je manque de rigueur, la preuve, je n'ai pas fini le dernier article. Ca arrive souvent quand je m'ennuie en écrivant, si je m'ennuie c'est que vous aussi, si je m'ennuie c'est que je ne suis pas allée au fond des choses. 

« Et nous crevons par la Blague, par l'ignorance, par l'outrecuidance, par le mépris de la grandeur, par l'amour de la banalité, et le bavardage imbécile. »
[ Gustave Flaubert ]

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"Je pleure trop au dedans pour pouvoir pleurer au dehors."
[Flaubert]

J'écoute de la musique qui raconte des histoires connes, je pleure quand on me dit des choses d'une réalité et d'une beauté désarmante, je lis, je répète, je me dis que l'école crée le conformisme de la pensée. Je me dis que dans le fond je m'en fous. Je regarde les gens se complaire dans la médiocrité, j'essaie de ne pas m'y enfoncer encore plus (peut être que j'y suis au fond ? Comment le saurais-je après tout ?), je me débats dans cette mélasse. Je cherche la vérité, mais je ne la trouve pas, je ne la mérite pas. Comme vous, je suis un mensonge. Je ne veux pas ça pathétique, je vous assure. Je repense à cette histoire de papier bulle, je crois que c'est pire chez moi : des cousins et des couettes parfaitement opaques qui empêchent de voir, d'entendre, même de sentir. Quand on gratte un peu, on entrevoit, mais rien de conséquent. On fini par être l'inconscience ou la crédulité incarnée. Je n'avais plus pleuré depuis Février. J'ai souris, mais d'un sourire un peu amer. J'aimerais être le Te Deum de Lully, si on matérialisait ce que je veux parvenir à être je voudrais que ce soit cette musique, forte et profonde, puissante et mystérieuse. Je m'égare en futilité. Je voudrais m'abandonner.