Mardi 26 mai 2009 à 20:35

Mon plus grand travers, c'est ma déraison. J'ignore si c'est le résultat de l'influence parentale ou seulement une interprétation de mots entendus. Chez moi, c'est la foire du pathétique, l'attachement à l'autre prime sur le reste. Je ressens tout ce passé sentimental, lorsque je suis ravagée par les réactions d'autrui. L'indifférence n'est pas si rare, je pense même qu'elle est la bannière de tout à chacun. Ce qui m'interpelle en fin de compte, c'est qu'ils tentent de justifier cette indifférence, cet oubli propre à l'être humain - à ce que je vois -. Seuls les actes comptent. Peut importe pourquoi vous avez abandonné ou oublié l'autre, vous l'avez fait. On a toujours le choix. J'ai été déçue, je ne devrais plus, mais je suis encore une enfant. Drôle de constat : je n'ai jamais été autant enfant que maintenant que j'ai grandi. Je suis tiraillée. J'aimerais vraiment que manger des cerises, le regard dans le vague suffise...plus longtemps.

Vendredi 22 mai 2009 à 20:43

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Dimanche 10 mai 2009 à 14:14

"Ce qu'il y a avec les gens qui savent c'est que lorsqu'ils vous disent une vérité, il n'y a pas d'arrogance seulement l'aplomb de l'expérience. Vous, vous écoutez, vous essayez d'échapper à cette parole qui si elle vous atteignait vous briserait et vous répondez un vague "je ne sais pas". C'est étonnant comme ces cinglantes réflexions vous coupent de tous vos moyens. Vous êtes là, le regard vide, telle une sotte. Vous avez presque envie de pleurer : les larmes des idiots qui fuient la plombante vérité. "
Eugénie. 03/05/09
(Entretien entre Boris et Lola, Les chemins de la liberté, tome 1 de Sartre.)

J'ai envie de vous dire que je pense souvent que si dans un salle remplie de gens, tout le monde est persuadé qu'il y a au centre de la dite salle une énorme masse noir mouvante alors celle ci existera. 
 

Samedi 9 mai 2009 à 21:03

Il paraît que les artistes utilisent les mensonges pour dire la vérité, il paraît que les grands acteurs sont schizophrènes, il paraît que ce tourbillon d'ailleurs et d'autres vous emporte, vous fait vous sentir être, il paraît...

Les sorcières mégalomanes n'existent pas, les fées non plus,  aucun conteur ne vous sauvera, vous, la princesse en détresse. Vos rêves ne se réaliseront sans doute pas : six milliards de cons se partagent un monde en lambeaux. Mais, ne prenez pas cette mine de merlan frit : soyez heureux vous pouvez rêver ! Vous faites partie de la partie du monde qui domine autrement dit qui laisse le Sud crever de faim. Le plus drôle dans ce couplet profondément pessimiste c'est que vos rêves se résument sans doute à avoir des enfants, une belle voiture et une grande maison, avec un chien de garde nommé Doogy, alors je vous rassure ça arrivera ! Passons, ça n'est pas l'humeur.

Il paraît que je suis intolérante... En tous cas, parfois il se passe des choses... magiques ?

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Good night, and good luck.

Vendredi 1er mai 2009 à 17:16

"Je ne sais pas. Pour ne pas porter atteinte à la dignité du monde, je veux croire que ce n'est que notre époque, que ce n'est qu'une maladie, un malheur momentané."

Hermine raconte à Harry ce qu'elle sait, ce qu'elle a vu, ce que les loups de steppes vivent, elle le lui dit. Elle n'a pas expliqué la médiocrité, et la demi-mesure, elle a énoncé ce qu'ils savaient tout deux. La réalité a tort. C'est cette époque, ces gens qui font de ce monde quelque chose de moyen. Si il en a toujours été ainsi, alors l'Homme est médiocre, si c'est seulement un "malheur momentané" l'homme est paresseux. Quoiqu'il en soit l'un engendre l'autre, inévitablement.

Le Loup des steppes
- 1927 -

"Un jour, je saurais jouer la partie d'échecs. Un jour, j'apprendrais à rire. Pablo m'attendait. Mozart m'attendait."

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