Dimanche 13 septembre 2009 à 12:40

Voici une bonne heure que le corps de la jeune demoiselle exprimait le besoin d'être débarrassée de sa matière fécale, cependant elle avait décidé qu'elle ferait marcher son 33 tours et qu'elle écrirait ces quelques mots avant. Alors son corps souffrait. 

Quelques minutes plus tard.


Son besoin assouvi elle songea à ce que l'Homme ne savait guère apprécier les plaisirs qui lui était inhérents. Quand le simple fait de satisfaire sa faim devrait procurer une sensation d'assouvissement et de satisfaction complète, l'Homme n'y prête plus attention et cherche ou crée des myriades d'autres besoins plus difficiles à satisfaire et terriblement futiles.

Passons sur ces considérations sans grand intérêt que tout à chacun aura sans doute remarqué puisque discernables sur lui-même. Vous relèverez l'ironie bien entendu.

Je me demandais l'autre soir pourquoi personne ne remettais en cause le système de comptage du temps. On a perfectionné les moyens évidemment mais jamais nous n'avons annihilé la notion de temps ou ne l'avons révolutionné d'une quelconque manière. Le temps n'existe pas, et pourtant on ne le conteste pas. C'est bien une des rares choses sur lesquelles l'Homme tombe d'accord voire la seule . Tout le monde compte le temps de la même façon, évidemment les calendriers commencent à des dates différentes, mais les jours ont 24 heures, soit 1440 minutes, ou  86400 secondes que ce soit pour Ronald, Enzo, Pierre ou Petite plume du soleil levant. Je trouve cela bien précis pour quelque chose qui n'a aucune réalité tangible.

Oui, ce genre de questionnement est absurde.
Bonsoir.

Mardi 30 juin 2009 à 22:39


http://iougenaie.cowblog.fr/images/Anniversairetheo13ansparunbelapresmidiestival040Copie.jpg

Je dis toujours la vérité, même quand je mens.

Vendredi 26 juin 2009 à 19:18

Au fond, je n'y crois pas. Il faudrait qu'on me sauve de mon suicide. Je vais mourir de cette relation. Je sais bien que je ne désire pas être sauvée, je sais aussi que je n'en mourrais pas, mais peu importe, puisqu'on peut se créer, dramatisons nous ! Devenons romanesque ! Je ne parle pas des saloperies de Musso ou Levy, je parle des vrais livres. Je parle de valoir Catherine ou Heathcliff, de prétendre pouvoir regarder dans les yeux Mathieu alors que vous êtes pire que foutu ! Que sont les livres ? Hesse dit qu'ils sont une partie de l'âme de leurs auteurs. Ca me semblait plausible, mais alors qu'on cesse d'écrire si c'est pour mettre la partie valable entre des pages poussièreuses. Je préfère le réel à l'imaginaire. Faisons en sorte que les choses s'inversent, ou se complètent. Que de vanités.

Ca m'obsède, chaque fois que je vois un couteau, je ne peux pas m'empêcher d'y penser. Il faut que je puisse trancher cette putain de main. Passer au dessus de la douleur physique. Il m'arrive aussi de songer que ça n'a pas plus de sens que de ne rien faire du tout. Je ne tiens pas véritablement à être supérieure c'est plutôt une conséquence de ce que je veux : grandir, comprendre, savoir. Ne jamais stagner. Mais, ça me donne envie de rire tout ça. En faire de bonnes blagues sur les intellectuels, ces connards qui passent à côté des vrais choses*. Flaubert avait raison, ils ont toujours raison d'ailleurs, les autres. Ceux qu'on nous apprend à aimer, à respecter, ceux qui n'ont pas bouleversé nos valeurs mais au contraire les ont fait s'installer, ou évoluer. Je me demande parfois, comment un monde qui a porté Pascal, Descartes, Nietzsche, Kant, Galilée, Einstein, et tant d'autres, peut en être là.
Je trouvais, petite, que les gens ne voyaient jamais très loin. Je ne réalisais pas à l'époque ce que cette expression engendrait. Les gens sont dans l'immédiat. Toutes leurs obsessions viennent de ce désir de l'ici et maintenant. Aujourd'hui, Mickeal Jackson est mort. Et, tous ces cons, ces hypocrites, ces êtres dénués de toute intelligence pleuraient la mort d'un type qui leur était inconnu. Je n'ai rien contre lui, je me fiche des raisons des larmes. Il faut que les gens n'aient plus une once de dignité et de raison pour qu'ils se laissent envahir par une douleur qu'ils ont inventé. D'ailleurs, tous les sentiments eux même ne sont ils pas seulement pures inventions ? Notre vision du coup de foudre, par exemple, n'est elle pas juste une manière de magnifier le sentiment amoureux ? Je ne sais pas. Je crois juste que rien ne devrait compter de cette manière là. Je crois qu'il y a une autre dimension de considération. Je crois qu'on se goure gentiment de chemin. L'inutilité de mes propos me donne envie de vomir. Bonsoir. 

Dimanche 14 juin 2009 à 12:05

Voilà, tout est terminé. J'ai recommencé à me suffire à moi-même. Ceux à qui je m'étais attachée auparavant bénéficient de mes gentillesses, les autres me laissent indifférente. J'ai remarqué que je ressentais bien moins qu'avant. Les choses, le temps glissent sur moi sans que je me rende bien compte qu'elles vieillissent, qu'il passe. Je me trouve dans un état léthargique. L'humiliation en vérité je ne l'ai pas oubliée, mais ce qu'elle nous fait ressentir habituellement ne m'a pas habitée très longtemps. Mes tiraillements n'en sont plus vraiment puisqu'ils s'expliquent de plus en plus. Je sens que je serai gâchée. Comment vous dire ? Je n'utiliserai, ne sacrifierai rien pour quelque chose de plus grand. Elle ne me le demande pas la vie, ça, ça fait longtemps qu'elle me l'a fait comprendre. Les autres avant elle d'ailleurs. Pourtant, je sais qu'il y a des horizons que je n'envisage même pas, là, à portée de pensée. Je me souviens de mon article sur l'indifférence. Bien c'est ce que je suis devenue, ou redevenue. Oui, plutôt redevenue. Mais, je ne suis pas méchante, soyez heureux il n'y a pas une connasse de plus !
(...)

Mercredi 8 avril 2009 à 23:06

Je savais qu'en mettant cette musique là ce ne serait pas les bons mots qui sortiraient, oui j'en avais conscience, possible que si ça avait une quelconque importance, j'aurais choisi Vivaldi ou Lully, mais je m'en fous.

Ce matin alors que je m'épilais, je vivais en direct l'esclavagisme de nos sociétés modernes. Pire que la corpulence ou la taille, l'épilation se doit d'être la même pour toutes (oui, la mode est machiste). De là, je pourrais me demander si la société a influencé ma haine des poils, mais je sais bien que oui, comme elle a influencé le reste. Cette influence, d'ailleurs, ne serait pas néfaste si elle ne conduisait pas inévitablement à ce que l'on sait. Remettre tout en cause est vertigineux et inutile, et pourtant l'amour du contingent me pousse à imaginer ce que serait le monde si l'Homme avait voulu la femme poilue, ou encore si il n'y avait jamais eu de majorité : si les groupuscules aux pensées diverses et variées ne s'étaient pas hiérarchisés. Pensez vous que Marie-Antoinette, Anne d'Autriche, ou Mme de Montespan s'épilaient ? Elles étaient pourtant considérées comme de belles femmes. Toutes catastrophiques à leur manière, mais on leur pardonne puisqu'on se souvient d'elles.


"Bien que certaines personnes considèrent la pratique de l'épilation comme un phénomène de mode relativement récent, il n'en est rien. Depuis la nuit des temps, toutes les civilisations ont en effet tenté d'éloigner le poil, symbole d'animalité et d’impureté, en essayant de le domestiquer ou de le supprimer. Les premières traces d’outils créés par l’homme ayant pu servir à l’épilation, comme des pinces à épiler rudimentaires, ont été ainsi retrouvées dans des sépultures datant de la préhistoire. Mais c’est à partir du 3ième millénaire avant J-C que semble s’être développée une véritable culture de l’épilation, notamment sous l’influence des croyances religieuses de l'époque."


Bien, nous sommes fixés. L'épilation est une volonté masculine mais intemporelle.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast