Mardi 16 juin 2009 à 22:24

Tu es mignonne avec tes fleurs, des hortensias. Je me demande pourquoi tu as eu tellement envie de la voir sourire de cette façon, être gênée des silences entre vous,  et puis inventer, toujours un peu plus pour qu'ils n'existent pas justement, pour qu'elle soit bien juste quelques minutes au son de ta voix cassée. Pourtant elle n'a rien d'exceptionnel, elle ne t'as pas comprise et n'a pas cette supériorité qui t'attire habituellement. Finalement ça n'est qu'affaire de sentiments, c'est méprisable et pourtant tu l'as fait pour elle. Elle t'a sortie de ton dégoût en quelques sortes. Tu te demandes si c'est très conciliable. Mais peu importe, ça lui a fait tellement plaisir. Tu mentirais à l'infini pour que les gens seuls aient ce sourire, cette manière de te regarder. Pourtant, elle ne te manque pas, tu ne ressens rien à l'idée de son absence. Mais, tu voulais lui faire plaisir, qu'elle soit bien. Inexplicable.

Edit : Mais comprendrait-elle ? Cette affection profonde mais existante seulement en sa présence. Affection éternellement éphémère. Finalement n'est ce pas comme tout ? Existant seulement parce que pensé. J'ai créé tout cela pour m'occuper le coeur, et ai prétexté que c'était mon encéphale adoré (mais pas vraiment usé) qui m'avait soufflé l'idée. Non, il ne s'agit pas d'un mensonge à moi-même et à elle, il s'agit de concilier dégoût et amour, désespoir choisi et consolation désirée. Il s'agit peut-être de ne pas se contredire à la croisée même de ses contradictions.

Lundi 15 juin 2009 à 0:18

Comme on le constate, il embarrasse.
Ou embrasse.
Rions du paradoxe éternel.
Plusieurs, non ! Myriade dans l'unique.
Silence ! Et si on allait au Prisunic ?

Dimanche 14 juin 2009 à 12:05

Voilà, tout est terminé. J'ai recommencé à me suffire à moi-même. Ceux à qui je m'étais attachée auparavant bénéficient de mes gentillesses, les autres me laissent indifférente. J'ai remarqué que je ressentais bien moins qu'avant. Les choses, le temps glissent sur moi sans que je me rende bien compte qu'elles vieillissent, qu'il passe. Je me trouve dans un état léthargique. L'humiliation en vérité je ne l'ai pas oubliée, mais ce qu'elle nous fait ressentir habituellement ne m'a pas habitée très longtemps. Mes tiraillements n'en sont plus vraiment puisqu'ils s'expliquent de plus en plus. Je sens que je serai gâchée. Comment vous dire ? Je n'utiliserai, ne sacrifierai rien pour quelque chose de plus grand. Elle ne me le demande pas la vie, ça, ça fait longtemps qu'elle me l'a fait comprendre. Les autres avant elle d'ailleurs. Pourtant, je sais qu'il y a des horizons que je n'envisage même pas, là, à portée de pensée. Je me souviens de mon article sur l'indifférence. Bien c'est ce que je suis devenue, ou redevenue. Oui, plutôt redevenue. Mais, je ne suis pas méchante, soyez heureux il n'y a pas une connasse de plus !
(...)

Vendredi 5 juin 2009 à 17:44

 Le week-end sera vide. Je n'essaie pas d'oublier, je n'essaie rien. Je me laisse aller. Je voudrais surgir du néant. Je me rends compte de la sottise et de l'aveuglement, surtout quand je fais semblant. Il n'y a qu'à me regarder pour savoir que mes traits ne marqueront jamais la souffrance ni ne confondront l'épuisement. A ma manière je suis inexpressive. Le sourire est ma position la plus naturelle. Je peux feindre les expressions parce que je ressens les émotions, mais au fond, tout est superflu, et factice. C'est comique de voir que sans tout cela, il ne reste rien. Quand je pense que ces illusions sont à la base de la construction de chacun, il me semble logique que le monde en soit là. Suivant ce raisonnement, je suis soit un mirage soit un mensonge. Mais, ça induit qu'il y ait un tier, or les tiers ne sont pas à prendre compte autrement dit : je ne suis rien de tout ça. Un funambule, voilà ce que je suis, la seule différence c'est qu'il faut tomber, mais pas du côté où le filet est élimé. J'arrête là la métaphore foireuse.

Se rendre compte que tout cela est illusoire et cesser de le faire par habitude ou par lâcheté, cesser d'être con et de le justifier


http://iougenaie.cowblog.fr/images/Anniversairetheo13ansparunbelapresmidiestival042Copie.jpg

 

Lundi 1er juin 2009 à 0:04

Alice, enfoncée dans son ennui latent, songe.
Laissant ses pensées vagabonder, elle considère soudain ses pieds.
Interloquée par tant de laideur elle commence par les renier.
C'est subitement qu'elle oublie jusqu'à leur existence,
Et reprend le cour de ses songes.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast