La tension entre l'artiste et la composition, je n'y ai pas pensé plutôt parce que j'étais obnubilée par mon envie de violence, que soit dit en passant je n'ai absolument pas assouvie puisque je n'aurais pas pu exploser correctement la composition à cause de mon manque de force. Mais passons, cette tension existe puisque l'oeuvre, est issue de moi. Alors, ce n'est plus une tension suggérée mais une tension bien réelle, ma composition ne prend plus tout son sens à travers la réaction de l'autre quand il est agressé, mais elle se suffit à elle même puisque elle a subie un choc qui dénote une tension entre l'artiste et son oeuvre. Quoique si on considère que pour qu'il y ait tension, il faut qu'on pense cette tension, on raye par conséquent mon raisonnement puisque il faut alors forcément un "spectateur" qui pensera la tension et la fera exister. L'oeuvre seule n'est rien qu'un volet avec des collages et de la peinture bleue dans lequel on a fait un trou avec une masse. A moins que...
Commentaires
Par Dimanche 5 avril 2009 à 21:25
le Pas si flou, ne t'en fais pas. Je crois voir ce que tu veux dire. C'est vrai que quand on regarde deux tableaux identiques, l'original et sa copie conforme, sans savoir lequel est lequel, la différence est nulle. En même temps je me dis qu'il n'y a rien de plus humain que l'art. Qui dit art dit "sens". Et même l'art a priori insensé, fait sens d'une certaine manière, ou il ne serait pas art. Or le sens, pour le déceler, il faut déjà en avoir perçus les signes avant coureurs. Peut-être que, quelque part, l'art serait l'un de ces signes. Un peu comme un indice. Quand on sait qu'un être humain a réalisé quelque chose de façon spontanée, sans contraintes, on qu'on a ce quelque chose sous les yeux, on peut penser que ça traduit une part de lui : c'est en celà que je parle de "signe". L'oeuvre achevée agit un peu comme un symbole qui renvoie à ce qu'est l'artiste, du moins en partie. Tu parles à juste titre de réflexion. C'est totalement ça, je trouve. Mais si le processus de réflexion en lui-même ne nécessite pas "d'extérieur", en revanche il me semble que la constatation de ce processus, autrement dit le fait de parler d'art, ne peut avoir lieu qu'une fois que l'on s'est extrait dudit processus. C'est pour ça qu'il me semble que l'art, pour lui-même et sans "spectateur" (le mot est mal choisi ; disons, sans regard extérieur à lui-même ; l'artiste qui contemple son oeuvre peut très bien être ce regard,puisqu'une fois celle-ci émanée de lui, il s'en détache, elle ne lui appartient plus tout à fait), n'existe pas.
Par Dimanche 5 avril 2009 à 21:27
le PS : je crois que tu "habites" dans ma tagboard maintenant. J'espère qu'elle est confortable :D
Bonne soirée à toi
Bonne soirée à toi
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Ca fait beaucoup de questions tout ça.
Mais l'article m'a plu.